A LA DECOUVERTE D'UNE ILE FASCINANTE
14 Mai 2017
Grosse séance ciné mercredi ! Si vous aimez la SF comme moi, vous deviez attendre le 10 mai, date du retour d'Alien sur les écrans, avec impatience.
Le plus monstrueux des extraterrestres de toute l’histoire du cinéma est enfin de retour après 5 longues années d’absence. Désolée pour les amis de la blogo. qui détestent ce genre, mais bienvenus tout de même au pays d’Alien, le xénomorphe à double dentition.
6eme opus pour Ridley Scott, le cinéaste américain qui a créé en 1979 cette saga. Presque 40 ans, Alien est toujours aussi flippant.
"Dans l'espace, personne ne vous entend crier.", pouvait-on lire sur l'affiche du film de 1979, Inquiétant à souhait..
Grand, laid, baveux, hostile, extrêmement agressif avec un crâne oblong, Alien se reproduit en envahissant le corps des humains injectant un embryon qui jaillit plus tard par le thorax de l'hôte. Beurk..
Le super héros est une femme ; Sigourney Weaver interprète Ellen Ripley pendant les 4 premiers films, une scientifique qui devient guerrière-marathonienne de l’espace dans un vaisseau spatial en perdition, Ripley qui n’aura de cesse de le combattre, s'en faisant un objectif personnel, traversant au pas de course le vaisseau dans un noir abyssal pour sauver son chat ou une petite fille, dernière rescapée d’une unième mission, Ripley qui finira par se suicider enceinte du monstre.
L'éclairage est sombre, le vaisseau, bloc d’acier déshumanisé, voyage dans un espace vide infini. C’est l’alerte constante pour nous et les personnages. Alien est un film d'horreur vraiment étonnant et toujours brillamment dirigé, l’image est superbe, la musique anxiogène, et les personnages attachants.
Pour ce 6eme opus, nous sommes dans la suite de "Prometheus" qui avait déjà marqué une rupture avec les 4 autres précédents films.
Nous ne sommes plus vraiment dans une thématique guerrière, d’ailleurs, on voit peu Alien dans ce 6eme film. Le véritable « monstre » dans ce film est la création de l’homme : l’intelligence artificielle.
Elle prend les traits ici des robots humanoïdes David et son double Walter (formidable Michael Fassbender) qui ont largement dépassé l’intelligence humaine.
D'ailleurs, Ridley Scott, le dit, si nous donnons la possibilité aux robots d'avoir des émotions nous sommes foutus ! Mais n'est-il pas déjà trop tard?