A LA DECOUVERTE D'UNE ILE FASCINANTE
24 Février 2019
Bonjour, apparemment il y a des soucis avec OB en ce moment, cela faisait bien longtemps! Des notifications qui n’arrivent pas aux destinataires, des courriels qui se perdent etc, c'est un peu comme écrire dans le vide, un vrai challenge ah ah!
Alors, aujourd'hui je vais vous parler cinéma. Je viens de passer un WE de misère, pas de sortie, forte pluie glaciale, les chiens qui n'en peuvent plus et aboient aussitôt qu'une mouche passe, et pour couronner le tout, il fait à peine 15 degrés, heureusement je me suis rattrapée sur la cuisine, la lecture de deux canards enchainés, et le cinéma en ligne!
Je viens donc de visionner "Le grand bain" de Gilles Lellouche avec Mathieu Almaric, Guillaume Canet, Philippe Katherine, Benoit Poelvoorde, Jean-Hugues Anglade et Leïla Bekhti.
Un casting de rêve (donc) et un pitch alléchant : Huit hommes, tous cabossés de la vie, décident de prendre des cours de natation synchronisée afin de redonner un peu de sens à leur vie, et dans un esprit de revanche (que je dirai positif!), s'inscrivent aux championnats du monde.
Ils sont entrainés par deux coaches, ex-championnes, cabossées elles aussi, Delphine, alcoolique, et Amanda, sportive devenue paraplégique.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le film qui commence par un "cours" de philosophie inutile qui en plus s’éternise.. et l'histoire met du temps se mettre en place : nous raconter les heurts et malheurs de 8 personnages, ça prend du temps.
Certains personnages sont attachants, d'autres, je me suis demandée ce qu'ils faisaient là tant leur parcours et personnalité ne sont pas fouillés, notamment l'Indien qui ne parle pas un mot de français, mais que diable fait-il donc là ?
Mention spéciale à Almaric. Dans le rôle du dépressif au chômage il est, comme d'habitude, habité par son rôle, toujours avec cet aspect imprévisible et étrange, sur le fil du rasoir qui lui va si bien.
Guillaume Canet en fait des tonnes, malheureusement. Directeur d'une usine, hautain et violent, avec un enfant qui bègue et une mère atteinte de troubles bipolaires, le rôle du prétentieux ne lui va pas.
Poelvoorde, toujours aussi filou, chef d'une entreprise en faillite, s'en sort bien.
Katherine, c'est la première fois que je le voyais au cinéma, employé de la piscine, seul et intellectuellement limité, il est attendrissant et joue juste, plein d'empathie pour ses potes qui le charrient beaucoup.
Reste Jean-Hugues Anglade, le Bowie raté qui vit seul dans une caravane et travaille dans la cantine de l’école de sa fille qui le méprise. Bof, manque l’émotion, le vertige..
Et les deux coaches, une maternelle, alcoolique et l'autre agressive et paraplégique qui n’arrête pas de beugler sur les pauvres loustics bedonnants. Bref, un joli condensé de destins brisés qui n'a cependant pas réussi à me faire pleurer par ce triste dimanche pluvieux.
Il y a pas mal de clichés (sur ce sport plutôt réservé aux femmes), on a du mal à y croire, les acteurs sont un peu caricaturaux malgré les moments d’émotion (toujours et encore Almaric et Katherine).
Ce qui m'a plu : l'entrain de l’équipe, le gout de l'effort (un vrai challenge pour ces non sportifs), le courage d'affronter ses faiblesses (Almaric qui envoie enfin bouler son beau-frère dans une superbe scène), et puis la natation synchronisée masculine, il fallait oser!
Et vous, avez-vous vu ce film et qu'en avez-vous pensé?