22 Avril 2013
La photographie est un langage...
Avez-vous déjà été émus par une photo journalistique au point d'en avoir les larmes aux yeux? Eh bien moi oui.
C'est ce qui m'est arrivé en allant voir l'exposition itinérante des photos lauréates du Prix Pulitzer, au Parc créatif Huashan 1914 à Taipei.
Cette exposition nous a permis de voir ou revoir 151 photos qui ont obtenu le Prix Pulitzer depuis 1942. Il y avait les clichés les plus connus de la seconde guerre mondiale, ceux du Vietnam, ceux qui ont marqué la société américaine comme les attentats du 11 septembre, et d'autres tout aussi insoutenables, encore plus même, qui vous hantent pour longtemps en mettant en scène des enfants, des hommes face à la violence de la vie.
En y allant, je ne m'attendais pas être autant chamboulée, je vous propose 3 clichés, qui m'ont particulièrement émue et que vous connaissez peut-être.
Photo de Charles Porter, photographe amateur. Attentat à la bombe d'Oklahoma City en 95. Le pompier
Chris field porte le corps d'une enfant grièvement blessée et tentera de la ranimer. Elle mourra dans ses bras.
Celle-ci, vous devez vous en souvenir. A l'époque j'étais jeune mais je me souviens que ma gand-mère parlait sans cesse de cette petite fille qu'on voyait aux infos coincée dans la boue...1985, Omayra Sanchez, fillette de 13 ans qui lors de l'éruption du volcan Nevado en Colombie se retrouva bloquée dans la boue et les débris de sa maison, et qui mourra dans ce trou au bout de 3 jours de calvaire avec les télés du monde entier autour d'elle. Photographe : Frank Fournier.
et enfin, la plus terrible de toutes et à double titre. La photo d'abord : Au Soudan, un vautour posé au sol semble scruter sa prochaine proie, un enfant visiblement à bout de force, la tête contre le sol. Puis le photographe : Kevin Carter qui se suicida quelques mois plus tard accusé d'être le veritable charognard. Double tragédie.
Voila mes chers aminautes..., je vous promets de faire plus gai la prochaine fois.