A LA DECOUVERTE D'UNE ILE FASCINANTE
3 Octobre 2016
Bonjour tous, hier je pensais vous mettre un article sur ma premire balade de la rentre taiwanaise mais finalement je n'y suis pas arriv, alors je continue avec le Xinjiang! Faut dire que j'en ai des choses
Après les montagnes de Tian Shan, on enlève nos Gore-Tex pour aller à Tourfan, une oasis incontournable de la route de la soie. Tourfan, enfin!
Depuis Taipei j'avais contacté un guide ouïghour Ablajan (trouver avec Trip advisor) pour une visite d'une journée à Tourfan avec 3 sites que nous tenions à visiter.
Les check points sont nombreux avec contrôle de papiers et des véhicules, on a mis plus de 2 heures pour faire les 200 km qui séparent Urumqi de Tourfan mais dans la bonne humeur tout en discutant avec Ablajan.
Tourfan ou encore Turfan est une ville oasis qui se situe près du désert de Taklamakan, nous sommes à 154m au-dessous du niveau de la mer, c'est le point le plus bas de la planète après la Mer Morte. il fait chaud, très chaud. Mais Turfan ne manque pas d'eau car elle a toujours été alimentée par un réseau d'irrigation des puits karez.
Un peu avant d'arriver les "Montagnes enflammées" (traduction littérale du chinois) désert rocheux qui rougeoie sous le soleil.
Tout en bas de la falaise se trouve une oasis où l'on cultive du raisin.
Non loin se trouvent de superbes ruines du désert, tout d'abord Les grottes des mille Bouddhas de Bezeklik qui ont été façonnées dans la falaise par l’homme entre le 5ème et le 9ème siècles après J.-C.
Durant la période de la Route de la Soie (à partir du 2eme siècle avant J-C jusqu'au 14eme), elles étaient un centre bouddhique important. Elles sont au nombre de 77 mais seulement une petite partie reste ouverte au public, les fresques sont très endommagées et beaucoup ont volées.
Des visages occientaux apparaissent sur ces fresques montrant l'importance des changes commerciaux et culturels sur cette Route de la soie qui reliait la Chine (Xian) à la Turquie actuelle.
Après cette visite, Ablajan nous a demandé s'il pouvait passer embrasser sa maman qui habite à quelques kilomètres des grottes. Comme il faisait vraiment chaud et que je savais que pour les deux prochaines visites nous allions "manger" de la poussiere, j'ai dit oui avec plaisir !
Sa maman, une Ouïghoure qui ne parle pas un mot de chinois nous a offert le thé et nous avons mangé d'énormes jujubes et du raisin sur l'immense sofa l'entre de la maison. Le raisin pousse partout dans toutes les cours des maisons, il est extraordinairement bon, le frais aussi bien que le raisin sec, et nous en avons mang tous les jours durant le voyage, du blanc, du rose, du noir, 3 RMB le kilo! autant dire rien.
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